Ce sera la dernière édition, ainsi en ont décidé les organisateurs. Pour faire une pause, prendre du recul et repartir sur un autre projet.
J’ai eu le plaisir de réaliser les premières photos du domaine en septembre 2016, quand le festival n’était encore qu’un rêve. Il fallait y croire ! Fidèle témoin du difficile accouchement du projet, visiteur privilégié des dortoirs avant qu’ils ne soient hélas fermés au public, auteur d’un article pour la revue "Street Art Magazine" sur l’histoire du lieu et la façon dont les artistes, en 2018, avaient traité le thème de la guerre d’Espagne, de toutes les guerres, et de son pendant la liberté, juré lors du premier "contest" de graffiti en 2019, présent au cours des trois dernières éditions dans le cadre de l’exposition photo "Regards croisés" avec mes photos du domaine avant sa métamorphose, amoureux d’un lieu magique que j’ai vu sous toutes ses coutures, en toutes saisons, de jour comme de nuit, admiratif pour l’énergie déployée par les tous les organisateurs, bénévoles et partenaires, admiratif aussi, bien sûr, pour le talent des artistes qui ont fait briller le domaine dans toute la région et bien au-delà, je ne pouvais manquer cette dernière édition.
Mais ce n’était sans doute qu’un au revoir.