Autre époque ! Il est vrai que l’un des jurons favoris du personnage d’Hergé est "Tonnerre de Brest !".
Mais d’ailleurs, d’où vient l’expression ? Il y a plusieurs versions : l’une dit qu’on tirait un coup de canon à chaque évasion du bagne, l’autre dit qu’on tirait le canon à l’ouverture et à la fermeture de l’Arsenal, une troisième, découverte plus récemment, dit qu’en fait ce tonnerre n’a rien à voir avec les canons de Brest mais avec un terrible orage survenu dans la nuit du 14 au 15 avril 1718. Trois coups de tonnerre sont entendus à Brest lors de cette nuit apocalyptique ! Nuit d’effroi d’autant plus terrible que toutes les cloches des églises de la région se mettent à sonner pour écarter la foudre. Trois sonneurs mourront d’ailleurs foudroyés cette nuit-là.
Depuis juin 2012 le portrait de l’abbé Pierre peint par Faki nous accueillait à l’entrée de Brest. De temps en temps, son auteur venait le rafraîchir, car la proximité de la mer dégradait la peinture.
Mais revenons à notre fresque. Entre l’abbé Pierre et le capitaine Haddock, il y a eu une fresque intermédiaire, un visage d’homme qui fumait. La pièce n’a pas plu et elle a été toyée. Bachi-Bouzouk ! D’où l’apparition du capitaine d’Hergé qui, lui, n’est pas toyé.
Aux dernières nouvelles, FAKI a repeint un portrait de l’abbé Pierre, cette fois sur la façade du centre Emmaüs de la ville...