Cette ville, Santiago de Compostela en espagnol, est l’aboutissement d’un célèbre pèlerinage. Au Moyen Âge, elle était considérée comme le troisième lieu sacré de la chrétienté, après Jérusalem et Rome. C’est dire que je m’attends à voir beaucoup de pèlerins dans ses rues. Mais non. La saison touristique n’a pas commencé.
Quand je pénètre dans la cathédrale qui abrite les restes supposés de l’apôtre Saint-Jacques, un office est en train de se terminer. L’autel est éclairé et tous ses ors brillent de mille feux. Dans le fond, se dresse une statue de Saint-Jacques. Derrière la statue, un escalier permet de donner une accolade à l’apôtre.
La cathédrale de Santiago de Compostela.
Un petit escalier mène derrière la statue de Saint-Jacques pour effectuer une accolade.
Puis l’on descend dans la crypte où se trouve sa sépulture dans un grand coffre argenté qu’il est interdit de photographier mais que voici :

Après ce moment très fort, je me promène en ville. Des boutiques vendent bien sûr des coquilles Saint-Jacques, l’emblème du pèlerin. En fait, les pèlerins qui revenaient de Santiago de Compostela avaient pris l’habitude de rapporter une coquille d’un mollusque portant le nom scientifique de Pecten maximus. C’était la "preuve" qu’ils avaient fait le chemin... La coquille finit par s’appeler "coquille Saint-Jacques".
Statue de Saint-François d’Assise.
Un parc où il fait bon flâner (quand on n’a pas d’avion à prendre !).
Même les plaques d’égouts ont des coquilles !
Le chemin d’arrivée des pèlerins.
Pour "preuve" de mon passage à Saint-Jacques de Compostelle, je n’ai pas rapporté une coquille mais un ticket de parking :

Provenant de ce parking :
