J’avais intitulé cet article « Redon, la ville aux cent visages », tant il est vrai que les murs des deux spots de la ville, le Transformateur et la Halle Garnier située en face, sont couverts de visages, dont la quasi totalité ont été peints par JEF.
D’autres ont été réalisés autrefois par La rouille et il y a eu de grandes jams avec notamment la participation du Moker Crew.
Si d’étranges créatures animales ont fait leur apparition au Transformateur ce week-end à l’occasion du festival, on peut encore y voir de nombreux portraits réalisés au fil du temps.
Le site est géré par « Les Amis du Transformateur » qui y mène une action expérimentale de retour à la nature sur l’ancien emplacement d’une entreprise spécialisée dans le bois (scierie, menuiserie) — les Établissements Sébilleau — qui, à son apogée, occupait 300 ouvriers ! Scindée en deux entités, les établissements ont fermé tour à tour en 1975 et en 1991.
Le site est resté en friche jusqu’en 2005, année où une association, « Les Amis du Transformateur », s’est lancée dans un projet de transformation en s’appuyant sur différents ateliers : apiculture, chantiers, pâturage, élevage, potager, cuisine, etc. Mais ce lieu fut aussi rapidement un spot fréquenté par les graffeurs, notamment JEF. Cette année, avec le festival, le graffiti a vraiment fait une entrée officielle au Transformateur.
Une animatrice de l’association me disait le lendemain du festival qu’ils voyaient de temps en temps des graffeurs intervenir sur leur site, mais ils étaient loin d’imaginer qu’un jour ils organiseraient un festival de street art pour fêter leurs 15 ans d’existence ! Un grand merci à eux pour le travail accompli depuis 2005… et pour le festival !
Le portrait réalisé par JEF à l’entrée du transformateur.
L’atelier Chantier de l’association.
Les grands hangars de l’ancienne entreprise, toujours debout !
JEF.
JEF.
JEF.
La rouille.
JEF.
JEF au milieu de la création de MANON.
JEF.
JEF à gauche. SARIM et SAMP à droite.
JEF.
JEF à gauche et Lay Oides en face.